Tout comme les autres écuries, l’équipe Renault a quitté l’Europe pour l’Asie pour participer au GP du Japon sur le nouveau circuit du mont Fuji. Giancarlo Fisichella et Heikki Kovalainen vont donc avoir très peu de temps pour découvrir ce tracé, même si le pilote finlandais l’a découvert l’an passé. Il ne sera d’ailleurs pas le seul, car, Adrian Sutil a déjà couru sur ce tracé, après la rénovation du circuit lors de Formule 3 Nipponne. Si certaines écuries sont déjà, à trois courses de cette fin de saison, en roues libres, ce n’est pas le cas de Renault et des deux pilotes. L’écurie doit encore marquer des points pour s’assurer la 3e place du Championnat des Constructeurs et Giancarlo Fisichella doit défendre sa place de 8e face à un Nico Rosberg performant placé deux points derrière lui. D’un autre côté, le pilote italien a du souci à se faire car il n’a toujours pas eu de confirmation en ce qui concerne la saison 2008. Flavio Briatore attend toujours le retour de Fernando Alonso et cela malgré le peu d’intérêt que porte Carlos Ghosn au pilote espagnol. Après son abandon précipité lors du GP de Belgique, Giancarlo Fisichella tentera probablement d’entrer dans les points dimanche.

« Fuji est un circuit que j'ai déjà découvert l'an passé dans le cadre d'un événement promotionnel et je suis persuadé que la course pourra être belle, ce qui devrait plaire aux supporters japonais particulièrement enthousiastes dès qu'il s'agit de Formule 1. Les supporters japonais sont sans doute les meilleurs de tout le calendrier, très enthousiastes, toujours agréables, capables de vous attendre des heures devant votre hôtel ou circuit. Même l'an passé alors que je n'étais pourtant que pilote d'essais, j'ai été étonné de voir à quel point les gens me reconnaissaient ou m'arrêter pour des autographes. » A commenté Heikki Kovalainen

« C'est très intéressant pour les pilotes et les équipes de découvrir de nouveaux endroits, de nouveaux circuits. Cela casse un peu la routine qui peut s'installer d'une saison à l'autre. Pour être honnête, je ne découvre pas cette année le circuit de Mont Fuji car j'y ai roulé en F3 en 1993 mais le tracé a depuis changé et évoluer alors beaucoup de travail m'attend malgré tout. Nous avons notre traditionnel tour de circuit à pieds en début de semaine avec les ingénieurs, ce qui nous permet d'échanger avec eux sur les trajectoires, les points de freinage, les rapports de boîte. Ensuite, l'idéal est de faire plusieurs tours de circuit en moto ou en scooter pour prendre ses repères visuels et essayer de bien comprendre le circuit. (...) J'aime le Japon de manière générale et sur le plan sportif, j'ai toujours beaucoup aimé courir au Japon. » A déclaré Giancarlo Fisichella