Ce week-end, notre Nelson Panciatici va affronter avec sa GP2 du team Durango les 5,1 kilomètres d'un tracé du Nürburgring aux caractéristiques exigeantes. Un circuit complet avec des courbes rapides, des chicanes négociées à vitesse moyenne mais qui déstabilisent beaucoup la voiture, et des virages beaucoup plus lents, très exigeants en terme de motricité.

Un site, néanmoins, que connaît déjà le Français et qui espère avoir mangé tout son pain noir cette saison. Systématiquement en proie en des soucis techniques, tant d'ailleurs chez Durango qu'en Superleague, Nelson souhaite plus que tout en avoir fini avec le chat noir qui le sui depuis l'entame de cette saison. Depuis le début de l’année les choses ne se passent pas comme tu pouvais l’espérer, dans quel état d’esprit es-tu pour le cette course ?

« Je connais bien le circuit du Nürburgring pour avoir participé à l’Eurocup de Formula Renault 2.0, le tracé présente plusieurs difficultés et il faudra être vigilant dans les virages bosselés et notamment dans la chicane, où la trajectoire optimale nous pousse à monter sur les vibreurs. Il faudra également être très propre dans la partie serrée et ne pas « surconduire » si on veut faire un bon chrono.

Je sais que je n’ai pas été épargné par les problèmes mais je veux les oublier car regarder en arrière ne sert à rien, on ne peut rien changer, seule la prochaine course m’intéresse !

Je me suis encore mieux préparé que pour les autres courses de GP2 et je commence à avoir un meilleur feeling avec la voiture. Même si je n’ai pas pu ramener un bon résultat, les courses de Silverstone ont renforcé ma confiance, je suis prêt à saisir ma chance pour réussir de belles choses. »

Nous sommes à la mi saison, comment as-tu préparé ce rendez-vous important ?

« Comme à notre habitude, on a bien étudié la télémétrie avec mon ingénieur Eduardo, il m’a mis en garde sur les pièges à éviter et surtout sur la manière d’aborder le tour de qualification. Il va essayer de me donner une voiture la moins sous-vireuse possible dans les virages serrés sans la dégrader dans les rapides, l’équilibre général n’étant pas facile à trouver sur ce circuit.

Entre temps, j’ai roulé en Superleague à Magny Cours et W.S 3.5 à Barcelone, cela m’a fait beaucoup de bien, surtout en terme de régularité, ce qui est essentiel pour aligner tous les partiels afin de réussir le tour parfait en qualifications. »

Quels sont tes objectifs pour ce week-end au Nürburgring, sur un circuit que tu connais déjà ?

« C’est vrai que je connais le Nürburgring mais c’est en Formula Renault 2.0 et une GP2 demande de prendre en compte d’autres paramètres comme la puissance du moteur et une aérodynamique qui permet des vitesses de passages en courbe beaucoup plus élevées. Je vais devoir me « caler » rapidement dans la demi heure d’essais libres, c’est la clef pour réussir une bonne qualification.

C’est l’objectif que je me suis fixé afin de pouvoir rentrer dans les 8 premiers de la course 1 synonyme de première ligne pour la course 2, mon ingénieur pense que j’ai aujourd’hui les capacités suffisantes pour y arriver.

Une place dans le top 5 et mieux si affinités, serait une belle récompense pour le travail accompli depuis le début de la saison par toute l’équipe, ce serait mérité ! »

HORAIRES DU CHAMPIONNAT GP2

9ème & 10ème épreuve du NURBURGRING

Vendredi 10 juillet

11 h 55 Essais libres

15 h 55 Qualifications

Samedi 11 juillet

15 h 55 Course 1

Dimanche 12 juillet

10 h 35 Course 2