Koenigsegg arrivera à Genève avec son cadeau d'anniversaire. Pour ses 15 ans, le constructeur suédois dévoile une nouvelle bombe atomique, l'Agera (Agir en gaulois). Une CCX-R poussait le bouchon déjà très loin, une Agera ne fait pas mieux, ni moins bien, elle fait différent.

En fait, cette auto qui s'apparente à un restylage de la CCX-R est un peu plus que ça, c'est une belle évolution. Agera est une supercar dans la lignée des CCX et CCXR mais encore plus aboutie, plus efficace. Koenigsegg insiste sur la poursuite du partenariat avec Michelin qui a permis de trouver les bons compromis pour une tenue de route idéale sur le sec comme sur le mouillé. Avec 910 ch sous la pédale, ça parait essentiel. Ce V8 4.7l bi-turbo développe également 1100 Nm à 5800 tr/mn et surtout 1000 Nm de 2680 à 6100 tr/mn, le tout pour un poids de seulement 1290 kg. Pour une tenue de route saine sur le mouillé, on imagine que le traction control a été longuement mis au point. Les freins sont comme il se doit en carbone céramique et le châssis marie carbone et aluminium pour ne peser que 72 kg. On retrouve également du carbone-kevlar pour la carrosserie et le hard top.

L'Agera inaugure une éclairage de bord novateur baptisé Ghost Light. Des nanotubes invisibles font apparaître une lumière bleutée autour des boutons de commandes et dessinent les symboles. La console centrale est en carbone.

Le combiné d'instrumentation à affichage multiple est lui aussi nouveau et regroupe le maximum d'information pour le "pilote" (navigation, G, potentiomètres divers, audio, chronos...etc. Koenigsegg cherche avec cette évolution de sa supercar à rester sur le haut du panier des supercars les plus fantasmatiques de la planète. Elle sera produite en parallèle aux CCX et CCXR d'ici à la fin de l'année au rythme de 16 à 20 ex/an et sera donc exposée à Genève la semaine prochaine.

via netcarshow