Grenoble

C'est une des villes qui a le plus contribué à donner une image positive du tramway au cours des années 1990. La force de son pôle universitaire fait que les étudiants y sont nombreux, d'où également un usage assez important de la bicyclette. Usage facilité par le fait que la ville-centre est d'un relief facile pour le jarret cycliste. La circulation en voiture y est moyennement facile, bien qu'elle ne soit pas encore problématique. La place de carrefour de Grenoble rend toutefois la question des axes de contournement très délicate. Certains défendent, dans la lignée du très critiqué Alain Carignon, un projet de tunnel à péage bouclant la rocade vers le nord – projet qui fut défendu en son temps, à Lyon, par un certain Michel Noir… Le “périph' nord” de Lyon a vite tourné du rêve sur papier glacé au cauchemar, tant pour ses promoteurs que pour les habitants et automobilistes. En sera-t-il de même à Grenoble ? En tout cas, la lutte fait rage entre ceux qui défendent ce projet et ceux qui s'y opposent.

Un regret très profond, cependant, le fait que la liste de Michel Destot, maire sortant, n'ait pas répondu à nos courriers.

Max Micoud, candidat de droite rassemblant le RPR et l'UDF, nous a simplement retourné un exemplaire d'une pétition qu'il fait circuler à Grenoble, dans laquelle il présente ses revendications en matière de déplacements dans la ville. Un peu léger, comme réponse !

Pierre Kermen, candidat Vert et “dissident” face à la liste du PS conduite par Michel Destot, a un programme très “anti-voiture”, bien dans la ligne des propositions de ce parti.

Ils nous ont répondu


Ils ne nous ont pas répondu

La liste du Parti Socialiste conduite par le maire sortant Michel Destot.