Plus exactement, c'est le le Conseil national des professions de l'automobile (CNPA), qui représente les concessionnaires en France, qui va s'occuper des démarches. Ledit conseil portera en effet lundi en justice le conflit entre les distributeurs de la marque Chevrolet et leur maison mère américaine General Motors, une nouvelle distillée par sa porte-parole à l'agence Reuters. Une affaire qui n'est pas anodine puisqu'elle impacte pas moins de 133 entreprises regroupant 170 points de vente, le tout faisant vivre pas moins de 500 salariés. Autant de personnes qui ont appris sans préavis en décembre dernier l'arrêt complet de la commercialisation des voitures Chevrolet en Europe. Une mise en friche promise pour deux ans.


Un dialogue avait bien été engagé entre la maison mère et les laissés pour compte, mais selon le CNPA, il est si difficile de s'entendre avec la marque que le moment est venu « de passer à un degré d'action supérieur. » Voilà qui promet, et ce d'autant plus que côté mis en cause, on affirme que « tous les contrats ont été respectés » et que « l'interruption des contrats était négociée avec les concessionnaires au cas par cas. »


Il faudra donc démêler l'écheveau des conditions d'indemnisation du préavis, des questions de la dépréciation des stocks de voitures, de l'amortissement des installations mises aux normes pour GM et de l'interdiction faite aux concessionnaires de distribuer une autre marque. L'action en justice sera engagée lundi et présentée le lendemain lors d'une conférence de presse.