La requête d'Arnaud Montebourg demandant à l'Union Européenne de surveiller les arrivées de voitures coréennes dans l'UE n'a finalement pas abouti puisqu'elle a été rejetée hier soir par la Commission européenne qui estime par le biais du porte-parole du Commissaire au Commerce Karel de Gucht que :


« Les conditions juridiques requises pour l'introduction d'un tel mécanisme de surveillance ne sont pas remplies. »


Le Ministre du Redressement productif souhaitait dénoncer ainsi l'accord de libre-échange instauré en 2011 entre l'Union Européenne et la Corée, accord qui aurait conduit à une importante augmentation des arrivées de voitures coréennes dans l'Union et donc en France. Le Commissaire au Commerce explique que la hausse des importations sur la période restreinte (1er semestre 2012) était de 41% en Europe mais seulement 24% en France alors que l'accord a permis dans le même temps d'augmenter de 20% les exportations vers la Corée du Sud.


« Nous ne pouvons pas nous réjouir de l'augmentation des exportations vers la Corée, et dans le même temps déplorer le fait que les importations coréennes vers l'UE ont aussi augmenté. Les accusations de concurrence déloyale ne sont pas fondées, une grande partie des Kia et Hyundai sont produites non pas en Corée mais en Europe. »


Le redressement va devoir employer d'autres méthodes pour être vraiment productif.