Selon une étude d’Airparif publiée hier, les franciliens qui se rendent au travail via leur véhicule sont particulièrement exposés à la pollution.

Avec le soutien financier de l’Afsset (Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail), l’association Airparif a mesuré la qualité de l’air respirée par les automobilistes franciliens durant leur trajet domicile-travail. Pour réaliser cette étude, des capteurs ont été disposés à bord d’un véhicule ayant effectué à plusieurs reprises 88 trajets domicile-travail différents, avec une distance moyenne de 16 km pour une durée de 31 minutes.

Les résultats sont clairs :

  • Trajets les plus pollués : à proximité de Paris, et dans les tunnels (surtout si la voiture est dans le sillage d’un poids-lourd) ;
  • Dioxyde d’azote (NO2) : 7% des trajets dépassent la norme fixée par l’OMS, surtout sur les grands axes ;
  • Microparticules : Ce sont les trajets grande couronne-Paris et petite couronne-Paris qui exposent le plus les automobilistes, avec respectivement 88.000 et 91.000 particules par centimètre cube (n’oublions pas que d’après une étude précédente de l’Afsset, les cyclistes parisiens respireraient 40 000 microparticules/cm3.

Il serait intéressant de comparer avec la qualité de l'air des trajets effectués en transports en commun.