Autre cas de figure intéressant et très fréquent : l’abus de priorité voire le refus pur et simple de priorité. Nous avons ainsi pu "apprécier" le comportement d’un conducteur de bus, à hauteur des Invalides. Non content de griller un feu, il a en plus forcé le passage devant les automobiles (et les cyclistes) qui elles passaient au vert ! Pour mémoire, ce type d’agissement vaut la perte de 4 points pour "non-respect de la priorité". Même cas de figure, dans le quartier du Louvre-Rivoli, dans une rue prioritaire (rue de l’Oratoire) qui donne sur un axe très fréquenté (la rue de Rivoli) : on peut être sûr que les autobus refusent systématiquement de laisser passer la voiture qui est pourtant prioritaire. Même ordre d’idée dans les changements de file. Si le bus est prioritaire lorsqu’il quitte son arrêt, ce n’est plus le cas lorsqu’il est dans la circulation. Et pourtant dans bien des cas, les conducteurs n’hésitent pas à forcer le passage. Normalement, en cas d’accrochage, c’est le conducteur du bus qui est en tort. Mais avant de faire entendre raison à la RATP…

Pour mémoire, ce type d’infraction est sanctionné, entre autres de la perte de 3 points de permis pour "changement important de direction sans avoir averti et s’être assuré que la manœuvre est sans danger pour les autres usagers".