Il y a quelques jours, Carlos Ghosn affirmait que le but fixé par et pour l'alliance Renault-Nissan pour les véhicules électriques (1,5 million de ventes en 2018) serait finalement impossible à atteindre. Il faut dire qu'une telle technologie est compliquée à mettre en place, et beaucoup restent encore sceptiques quant à l'avenir de l'auto électrique. Du coup, le client est frileux et hésite à se lancer dans l'aventure, et on peut le comprendre. Il faut tellement d'ingrédients pour que la recette soit bonne, (acteurs industriels qui investissent, pouvoirs publics qui aident à créer des infrastructures, constructeurs qui développent des autos, et tous les problèmes techniques à résoudre que l'on connaît comme l'autonomie ou le prix d'achat) que l'équation paraît bien compliquée à résoudre.


Et les chiffres de ventes témoignent de la difficulté de la voiture électrique à éclore. Nissan vient d'annoncer que la Leaf venait de dépasser les 62 000 ventes mondiales et 25 000 ventes aux Etats-Unis, qui est le plus gros marché de la Leaf. 25 000 ventes en deux ans et demi, c'est 10 000 ventes par an, ce qui est loin d'être suffisant pour peser dans la balance. Au final, même si la Leaf est le véhicule électrique le plus vendu aux USA et que son prix a constamment baissé, on ne peut toujours pas affirmer que la réussite est là. Mais il faut bien laisser le temps aux nouvelles technologies de se mettre en place.