La légende de James Dean

James Dean est un mythe. Tout le monde le sait. Sa vie, il semble l’avoir voulu mythique dès son plus jeune âge. James Byron Dean est né à Marion dans l’Indiana, le 8 février 1931. Enfant, dès qu’il le peut, il joue au théâtre avec sa mère à l’aide de figurines et d’une scène miniatures. James met déjà en scène sa vie. Sa mère meurt d’un cancer alors qu’il n’a que neuf ans. C’est un choc. Sa passion pour le théâtre ne le quitte plus dès lors. Il poursuit son apprentissage au lycée, déjà couronné de succès.

Naissance d’une légende

La légende de James Dean

Il s’illustre avec son rôle de Frankenstein dans la comédie "Autant en emporte le Vaurien" produite par son lycée. James continue de jouer sa vie. Un peu plus âgé, il parcourt les Etats- Unis de Los Angeles à New York à la recherche de contrats. C’est grâce à Broadway, avec la pièce "L’immoraliste", que s’ouvrent à lui les portes du cinéma. Il enchaîne alors "A l’est d’Eden" en 1954 et "La fureur de vivre" en 1955. Déjà dans "La fureur de vivre", il est question de course poursuite et de mort.

Un passionné d’automobiles

La légende de James Dean

James Dean est aussi un coureur automobile passionné. Il participe régulièrement à des courses locales. En 1955, il acquiert une Porsche 550 Spyder, gris métal. C’est l’un des quatre-vingt-dix modèles construits en 1955. C’est aussi une automobile dédiée à la passion. La voiture n’est pas spécialement puissante mais redoutable d’agilité. Mais le 30 septembre 1955 à 17h45, il percute au volant de sa Porsche la Ford Sedan de Donald Turnupseed au carrefour des routes 466 et 41 de Californie.

La légende de James Dean

L’accident lui est fatal. Sa mort produit une onde de choc considérable. A la vue de l’émotion suscitée, la Warner Brothers décide d’anticiper la sortie de "Géant", son œuvre posthume. La légende est en marche!

A voir notamment: "La fureur de vivre" de Nicholas Ray (1955).

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