C’est le journal économique Les Echos qui lance un pavé dans la marre en annonçant que le bonus-malus va être encore durci en 2014

Après une forte revalorisation en 2012, le gouvernement n’arrive toujours pas à équilibrer les comptes du bonus-malus qui demeurent déficitaires. Résultat : un nouveau durcissement est à craindre l’an prochain avec comme objectif de récolter 100 millions d’euros. Cette mesure signifie en clair que le gouvernement envisage de taxer plus fortement les véhicules qui rejettent beaucoup de CO2. Ainsi, la tranche maximale actuellement pénalisée de 6 000 € pourrait passer à 8 000 € tout en voyant son seuil de CO2 se réduire à 200 g/km.

Mais ce n’est pas tout puisque le bonus pourrait être aussi impacté même si aucune décision définitive n’a encore été prise. Une annonce pourrait intervenir après la conférence environnementale de vendredi. La réduction, voire la suppression des petits bonus (200 & 550 €) sur les moteurs thermiques semble acquise car ils sont particulièrement coûteux pour le gouvernement (35 millions d’euros)

Autre mauvaise nouvelle, les véhicules dits « verts » pourraient être aussi impactés. C’est le cas notamment le cas des modèles électriques qui pourraient voir leur subvention réduire même si le but n’est pas de tuer le marché encore balbutiant. Conséquence, ce sont les hybrides qui pourraient faire les frais de cette opération.

Quelles que soient les décisions prises par le gouvernement, on peut toutefois s’interroger sur le timing choisi à l’heure où le marché automobile traverse une grave crise. Le durcissement du bonus-malus ne va pas dans le sens d’une relance du secteur.