Les moteurs sont de plus en plus petits, les hybrides de plus en plus nombreux et les chiffres d'homologation de plus en plus éloignés de la réalité, mais cela n'empêche pas l'Etat de gagner aujourd'hui continuellement de l'argent avec le dispositif du bonus/malus. Le réajustement du barème pour l'année 2014 a clairement été un événement marquant puisque les bénéfices des ventes d'autos malusées sont maintenant constamment au delà des dépenses liées au bonus.
En novembre, le malus a rapporté 22 millions d'euros tandis que le bonus a coûté 20 millions d'euros . Mieux encore, le montant moyen du malus en France a très fortement progressé pour culminer à 985 euros en novembre (il était seulement de 688 euros à la même période l'an dernier). Clairement, les efforts consentis pour faire baisser les émissions de CO2 n’ont pas suffi à suivre l'évolution drastique du barème.
Le problème, c'est qu'à trop vouloir taper dans le porte-monnaie de ceux qui achètent des autos « trop polluantes », c'est toute l'industrie automobile qui souffre (comprenez, l'industrie française en grande partie puisqu'elle domine le marché français). Et la décision de supprimer le bonus sur les véhicules thermiques l'an prochain n'arrangera pas les choses !
Via Autoactu.com















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