Essai - Mercedes E 280 CDi : remettre les pendules à l'heure ?

Présentée en janvier 2002 et commercialisée au printemps en berline et un an plus tard en station wagon (break), la Classe E est le fruit de plus de 2 milliards d’euros d’investissement.

La E a pris la tête des ventes des "grandes routières" en France pour 2003 avec près de 10 000 berlines écoulées, devançant de peu les deux françaises de la catégorie, très nettement devant la BMW Série 5 dont le changement de génération est intervenu à l’été (5 700 unités) et l’ancienne A6 (Audi A6 TDi V6) alors en toute fin de carrière ( 2 600 unités).

Evidement, les deux nouvelles allemandes de prestige, la 607 et la Jaguar S-Type équipée du Diesel tout neuf V6 2.7 bi-turbo risquent de rogner un peu cette année les ventes de la Mercedes (9 800 berlines et SW prévus), malgré la venue de la E 280 CDi dont 600 immatriculations sont prévues sur les six derniers mois de l’année. Un score modeste car cette nouveauté mise avant tout sur la réduction des rejets de particules, argument qui pèse bien moins chez nous que dans les pays germaniques et scandinaves.

En tous cas, Mercedes devient le seul constructeur dans la catégorie à proposer un aussi vaste choix en Diesel avec 2 quatre cylindres, un cinq, dorénavant deux six cylindres et un V8. De quoi satisfaire une clientèle acquise au Diesel, puisque 92 % des propriétaires de Classe E roulent au gazole en France. Au total, on arrive à 11 motorisations disponibles, dont 6 en Diesel.