La voiture électrique, qu'on ne l'aime ou pas, est aujourd'hui partie intégrante du paysage automobile malgré ses faibles ventes. Tesla est évidemment un acteur majeur de ce segment mais les récentes chutes du prix du baril de pétrole ne sont pas une bonne une chose pour Tesla, les acheteurs préférant du coup miser sur une auto thermique plutôt qu'une électrique, surtout aux Etats-Unis où les prix des carburants sont au plus bas.


La situation a donc fait sortir Elon Musk, patron de Tesla, de son silence. L'homme est ainsi favorable à une taxe carbone afin de limiter l'attrait de la voiture thermique et s'oppose dans un même temps à la fracturation hydraulique, qui a le vent en poupe aujourd'hui en Amérique du Nord.


« Si on le compare à un panneau solaire pour recharger directement une batterie, c'est moitié moins efficace », a également commenté Elon Musk sur le sujet de l'hydrogène. L'homme est également très dur à l'égard de cette technologie. Ce n'est évidemment pas une surprise puisqu'elle concurrence directement l'électrique pur. La limite entre les intérêts de l'entreprise et l'intérêt de la planète devient de plus en plus difficile à trouver chez Tesla.