En chutant sous les 65$, le prix du baril de Brent est revenu au niveau qui était le sien il y a 5 ans. Si chez nous cette baisse est lissée par les taxes, aux USA, cela représente un bel écart à la pompe, suffisant en tout cas pour faire chuter l'action de Tesla en bourse ! L'Opep, l'organisation des pays exportateurs de pétrole, qui contrôle la production de pétrole livré dans une grande partie du monde et représente environ 1/3 de la production mondiale a indiqué aujourd'hui avoir revu une nouvelle fois ses prévisions pour 2015 à la baisse. La crise frappe partout mais surtout en Europe et dans les pays de l'OCDE qui représente la moitié de la demande mondiale, la croissance économique stagne, le chômage augmente et évidemment la consommation baisse. À cela, si on ajoute la quasi indépendance énergétique des USA grâce à l'extraction du pétrole de schiste, on obtient un cocktail 2015 assez fade pour les producteurs.

L'Opep prévoyant une baisse encore plus importante de la consommation a annoncé vouloir baisser sa production journalière à 28,92 millions de barils/jour, soit 280 000 barils/jour de moins que prévu précédemment. Si on en arrive là, ce sera un niveau équivalent à celle de 2003.

Selon eux, la demande mondiale se situera à environ 92,26 millions de barils par jour en 2015, un chiffre en hausse de 1,12 million par rapport à 2014 mais c'est surtout une hausse moins importante qu'attendue (+1,19 million précédemment prévus).

Profitons-en, ce genre de conjoncture ne dure jamais très longtemps.