Même si les avis divergent souvent, on peut affirmer que l’UMP, les Verts et le PS voient leur ville en vert. Ils sont d’accord notamment sur la réalisation d’écoquartiers, le développement des énergies propres et la mise en place de systèmes en libre-service de véhicules propres.

Ne nous réjouissons pas trop vite : même si le plan-climat avait été adopté à l’unanimité le 1er octobre dernier, les tensions ressurgissent quand il s’agit des transports : Françoise de Panafieu s’est notamment entretenue avec Nathalie Kosciusko-Morizet, la secrétaire d’Etat chargée de l’écologie, pour discuter de l’interdiction aux véhicules polluants d’entrer dans la Capitale. Les Verts sont favorables à cette mesure, et souhaitent même aller plus loin en retirant la voiture des voies sur berge (bientôt toutes limitées à 50 km/h) pour offrir l’espace aux piétons. La proposition est rejetée par la candidate UMP, qui qualifie cette requête de « rêve pas réaliste. » Bertrand Delanoë répond à F. de Panafieu en proposant plutôt la mise en place d’un péage urbain pour les poids lourds au lieu d’une interdiction, ce qui permettrait de réduire leur nombre dans la capitale. Le prix du péage serait proportionnel à la pollution engendrée par le véhicule.

Quel que soit le parti, il semble que l’écologie soit un argument de taille pour convaincre les électeurs parisiens pour les élections municipales de 2008.…

source : Matin Plus du 25 octobre 2007