Malgré quelques signes de ralentissement relatifs, la Chine reste attractive pour l'industrie automobile, quelle que soit son origine. Nos constructeurs français l'ont compris depuis déjà un bout de temps, et leur progression commence à se faire sentir dans l'Empire du Milieu, même si leurs ventes restent faibles en comparaison des Allemands. Ainsi, l'an dernier, ils ont écoulé environ 500 000 véhicules, dont une grosse partie en provenance de chez PSA grâce à la coentreprise avec Dongfeng. Au final, cela représente une part de marché de 4 %, bien loin des Allemands avec 24,9 % ou des Américains avec 15,8 %, mais les marques françaises ont bien progressé et Carlos Ghosn, le patron de l'alliance Renault-Nissan, a encore affirmé que les ventes allaient passer rapidement « à plusieurs centaines de milliers ».


Malgré les coentreprises, les marques étrangères ne tiennent pas totalement le marché chinois puisque les constructeurs nationaux représentent aujourd'hui 43,2 % des ventes en Chine. Le gouvernement chinois a d'ailleurs récemment changé d'attitude et souhaite fermer un peu plus les frontières pour protéger l'économie locale.