Comme nous vous l’annoncions fin décembre, le début d’année est propice aux augmentations en tout genre. Assurance, carburant, nombre de radars, ils ne manquaient plus qu’un secteur pour compléter l’éventail des dépenses en hausse du conducteur d’automobile français : les péages d’autoroute.

C’est chose faite depuis hier, et l’annonce par Jean-François Roverato, président de l’Association professionnelle des sociétés d’autoroute (ASFA), d’une augmentation globales des tarifs de l’ordre de 0,5% et ce, à compter du 1er février. Il a précisé également que le trafic sur les autoroutes françaises avait augmenté de 1,2% en 2009, les véhicules légers en hausse de 3,5% compensant la baisse des poids lourds de 11%.

Histoire de faire passer plus facilement la pilule, Mr Roverato précise toutefois que cette augmentation sur toutes les autoroutes est inférieure à l’inflation. Sur toutes les autoroutes ? Non, Autoroutes du Nord et de l’Est comme Autoroutes Paris-Normandie ont annoncé que leurs tarifs resteraient stables en 2010. Probablement parce qu’ils avaient déjà augmenté au 1er juin 2009.

Où va cet argent ? Selon Mr Roverato lors d’un entretien accordé à l’Express, « Nous avons des autoroutes sûres et innovantes. Cela nécessite des investissements. Pour 2010, nous investissons 2 milliards d'euros, auxquels s'ajoute 1 milliard d'euros sur trois ans au titre des engagements pris lors du Grenelle de l'environnement». Quels sont ces engagements ? Préserver les environnements fragiles et la biodiversité, protéger les riverains du bruit et réduire les émissions de CO2.