Bien au chaud en train d’écouter Rire et Chansons, vous vous croyez sûrement à l’abri des agressions extérieures dans le cocon que forme que votre voiture coincée dans les bouchons qui vous mène à votre travail. Et pourtant, selon une étude menée par Airparif et publiée la semaine dernière, votre habitacle est fortement pollué.

Pour parvenir à cette conclusion, Airparif a envoyé un véhicule test équipé de sondes dans le trafic de l’Ile-de-France aux heures de pointe, où il a réalisé 5800 km. Il a pu ainsi mesurer les taux de dioxyde d’azote (NO2) et de particules à l’intérieur de la voiture.

Le chiffre qui frappe est 7%. C’est le pourcentage des trajets où le véhicule d’Airparif a mesuré des taux qualifiés d’excessifs, principalement sur des trajets de type banlieue/Paris. Pour 3% d’entre eux, la teneur en NO2 a atteint 243 mg/m3, alors que le seuil maximum donné par l’OMS est de 200 mg/m3. Même constat pour les particules qui peuvent atteindre 91 000 particules par cm3. A noter qu’un pic de pollution est constaté dans le sillage des poids-lourds, avec des taux quadruplés.