Morceaux choisis

Quand la sécurité routière vous envoie   dans le décor

On se souvient de l’inauguration animée du Salon de la Moto en 1999 : le Ministre des Transports, Jean-Claude Gayssot, était fermement attendu par les motards en colère s’insurgeant autant contre le délit de "grand excès de vitesse" que contre l’inaction du ministère face aux glissières de sécurité. Ces dernières avaient tendance à décapiter les motards lorsqu’ils glissaient après une chute. Le problème, connu depuis des années, était resté en attente jusqu’à ce que les associations de motards manifestent bruyamment leur mécontentement à grands coups de sifflets dans les allées du salon. Ce qui avait d’ailleurs valu une intervention plus que musclée du service d’ordre de Jean-Claude Gayssot.

A la même époque, Dominique Voynet, ministre de l’Environnement, s’était félicitée d’avoir fait réduire les crédits affectés à la route… lesquels étaient également prévus pour améliorer les infrastructures routières.

Dans le même temps, on ne cesse de justifier la politique du "tout répressif " du gouvernement en se focalisant sur le discours lié à la vitesse. Preuve en est, le discours qui nous a été systématiquement tenu lors de notre grande enquête sur le Tour de France de la Sécurité Routière.

Les quelques clichés pris lors de déplacements au cours de divers reportages prouvent combien les infrastructures peuvent être traîtresses, aussi bien pour les automobilistes que pour les autres utilisateurs de la voirie.

Lire aussi :

il attaque Lionel Jospin et Jean-Claude Gayssot