Sur le plan des motorisations Diesel, aucune nouveauté n’est à prévoir au lancement. La 320d, version la plus écoulée en France, reprendra l'actuel 4 cylindres de 184 ch.

En essence, BMW misera sur son quatre cylindres 2.0 suralimenté (328i) de 245 ch. Les amateurs de 6 cylindres n’auront désormais plus qu’une seule alternative avec le 335i. Mais quelle alternative ! Ce 3.0 turbo de 306 ch, auréolé au passage du titre de moteur de l’année 2011, est une usine à sensations : une voix de ténor, un punch de poids lourd et une endurance de marathonien. Pas étonnant que ce moteur laisse les propriétaires de M3 dubitatifs au regard des performances obtenues : un 0 à 100 km/h en 5,5 secondes et une Vmax bridée à 250 km/h, et des reprises effarantes. La firme de Munich prouve une fois de plus sa suprématie de motoriste. Ces performances sont ennoblies par l’arrivée de la nouvelle boite automatique ZF à 8 rapports, qui enchaîne les rapports, d'un jappement, à la vitesse d’une balle de revolver. Une fois de plus il faudra mettre la main à la poche. BMW réclame avec pas moins de 2 300 € pour son acquisition et 2 450 € si vous souhaitez bénéficier des palettes au volant. La pingrerie touche décidément tout le monde en ces temps de crise. Mais croyez -nous, vous ne regretterez pas cet investissement.


Essai vidéo - BMW Série 3 : connaît pas la crise

Avec une répartition des masses équitable et un train avant incisif, la Série 3 est un modèle d'agilité


Notons enfin l’arrivée en 2012 d’une version hybride complète baptisée ActiveHybrid3 qui reprendra très exactement la chaîne cinématique de l’ActiveHybrid5, à savoir le six cylindres essence 306 ch couplé à un moteur électrique de 54 ch logé dans la transmission automatique ZF huit vitesses.

BMW est resté discret sur les modifications apportées aux trains roulant de sa berline. Mais en avait-elle foncièrement besoin ? L’architecture se compose d’un train dérivé de Série 1 et d’un essieu arrière à 5 bras, celui de l’actuelle Série 3. Le constructeur nous indique avoir travaillé sur le confort, jugé alors passable sur les générations précédentes. Avec la suspension adaptative (option : 1 150 €) et son mode « Comfort », le confort à bord nous a semblé convaincant, malgré une monte pneumatique taille basse et des jantes de 18’’. Dépourvue de ses suspensions, la berline effectue des progrès notables dans ce domaine. C’est mieux que par le passé, mais pas non plus révolutionnaire.  Certaines concurrentes allemandes s’avèrent plus vivables.

Au rayon des nouveautés, BMW a également retravaillé la direction Sport (option : 225 €) pour un meilleur feeling et une plus grande réactivité. Grâce à sa répartition des masses équitable 50/50, la Série 3 est un modèle d’équilibre et d’agilité. Les garde-fous, comme l’anti-patinage, l’ESP et le différentiel arrière électronique veillent à garder cette propulsion sur des rails. Mais une fois le mode Sport+ enclenché, mieux vaux bénéficier de quelques notions de drift. Les Savoyards ou autres habitants de reliefs seront ravis d’apprendre que la transmission XDrive fera son apparition au second semestre.