La palette de motorisations se modernise avec l’apparition d’un petit 3 cylindres. Testé sur une quinzaine de kilomètres, ce petit 1.2 VTi (104 de CO2/km) offre un peu plus de peps que ses grands frères léthargiques (1.4 VTI et 1.6 VTI). Une sonorité discrète, des vibrations bien compensées, il remplit honnêtement son job en ville où le couple (118 Nm) est sollicité très tôt. Un dérivé 99 g (1.0 VTI 68 ch) vient se positionner en entrée de gamme. Commercialisé à l’été sous le capot de la 208, ce petit bloc sera fort heureusement proposé en version suralimentée (injection directe et turbo), en 2013. Patience donc…De la patience, il en faudra également au volant du VTi 120 ch, mou du genou, un poil gourmand (7 l/100 km) et desservi par une boîte à 5 rapports aux rapports trop longs à notre goût. De la patience, il en faudra toujours, pour profiter de l’excellent THP 156, qui arrivera à l’été 2012.


Essai  video - Peugeot 208 : le messie

Poids en baisse, confort et efficacité en hausse, la 208 est une réussite sur route


En diesel, l’offre démarre avec le très sobre 1.4 HDi 68 ch. Elle est coiffée par le 1.6 e-HDI décliné en deux niveaux de puissance : 92 (cœur de gamme) et 115 ch. Cette dernière version, a été remaniée de façon à être plus discrète et moins gourmande grâce à la présence d’un Stop & Start. Nous avons ainsi pu relever une moyenne de 5,8 l/100 km. Son agrément est bon, mais ce qui nous a surtout séduit, c’est son niveau sonore et vibratoire en nette diminution.

Avec une plateforme de 207, pour base de départ, la 208 a su corriger les défauts qui caractérisaient sa devancière. Et notamment son inconfort. Ici les ingénieurs ont souhaité offrir une meilleure filtration en corrigeant le tarage des ressorts et des amortisseurs. Ainsi la petite lionne est plus indulgente avec ses passagers. Mais pas au détriment du dynamisme car d’une 207 grassouillette, on passe à une ballerine vive et agile totalement dépourvue d'inertie. Le train avant est précis, la stabilité excellente et le confort en progrès. Que demander de plus ?

 Malgré une position de conduite, trop surélevée à notre goût (grands gabarits), le conducteur fait corps avec la voiture. Le petit volant (à faible amplitude) contribue, selon nous, à cet excellent feeling. Car derrière, se cache une direction à assistance électrique réactive et consistante. Un véritable régal d’enchaîner les trajectoires avec ce petit volant. De bon augure, pour la future version GTI…