Le cabriolet partage les motorisations de la berline, à savoir un diesel Multijet de 75 ch et deux essence 1.2 (69 ch) et 1.4 (100 ch) disponibles avec des boîtes de vitesses mécanique ou robotisée Dualogic. Soucieuse de l'environnement, la 500C adopte également le système Start&Stop sur ses versions essence. Ce dernier est entièrement déconnectable. Le petit moteur essence suffit amplement à manier le pot de yaourt dans une configuration citadine. Accolé au Stop & Start, il sera garant d’une conso réduite et d’un agrément appréciable pour ce genre d’utilisation. Le diesel Mjt est à recommander aux personnes qui ont un usage plus polyvalent. Compte tenu de son couple plus important, il extirpe le petit cabriolet transalpin hors des difficultés et du Trafic sans se montrer trop gourmand.

Essai vidéo - Fiat 500 C : braquage à l'italienne

Du côté dynamique, Fiat a retravaillé le système de suspension et ajouté une nouvelle barre anti-roulis. Aussi surprenant que cela puisse être, le cabriolet est beaucoup mieux amorti que la berline. La filtration est irréprochable. Et l’on peut même avancer que la 500 C est confortable. L’insonorisation du véhicule, toit fermé, est plaisante à l’oreille et ne laisse aucunement pénétrer les perturbations extérieures.

Fiat a donc capitalisé sur les atouts de la berline (agilité et maniabilité) pour faire de son cabriolet un véhicule homogène. Cette bonne synthèse est essentiellement due à cette configuration découvrable qui n’altère en rien la rigidité de la caisse et n’entraîne pas de surpoids. Malgré tous ces éloges, la sensation de rouler à l'air libre comme dans un vrai cabriolet (Mini cabrio) est en partie sacrifiée et ça c’est dommage. Mais qu’importe flâner au volant d’une 500 C par beau temps reste tout de même un plaisir.