Tout le monde le sait, l'année 2012 fut difficile pour PSA qui a du faire face à un marché difficile et à une décision très controversée : la fermeture du site d'Aulnay et la suppression finale de 11 000 postes entre 2011 et 2014 en France. Et puisque nous sommes début 2013, il était temps pour PSA de faire le bilan de 2012. Un état des lieux qui reflète à lui tout seul l'état du marché européen, plus particulièrement chez les constructeurs généralistes. Ainsi, en 2012, PSA a enregistré une perte de cinq milliards d'euros, avec un chiffre d'affaire à 55,4 milliards d'euros (-5,2 ¨% par rapport à 2011). Malgré une situation difficile, la direction de PSA se refuse d'être pessimiste et continue d'affirmer que l'objectif est le retour à l'équilibre de la trésorerie opérationnelle dès 2014.



Concernant les alliances et les hypothétiques montées au capital de nouveaux actionnaires, l'Etat a affirmé pour sa part qu'il n'interviendrait pas plus chez PSA. Est-ce à cause de l'annonce des lourdes pertes enregistrées en 2012 ? Toujours est-il que Pierre Moscovici, ministre de l'Economie, l'a bien confirmé ce matin chez France Info : « Des engagements ont été pris et il n'est pas nécessaire d'aller au delà ».



Pour se ressaisir, PSA compte beaucoup sur les marchés en développement comme le Brésil, la Russie ou la Chine, et espère pouvoir réinvestir en Europe les bénéfices engrangés dans ces pays afin de retrouver de la profitabilité. On rappelle que PSA va réorganiser ses deux marques : Peugeot montera en gamme et Citroën sera divisé en deux avec les véhicules « C » d'un côté, et les « DS » de l'autre.