Nouveau scandale lié à l’IUMM ? Hier, la direction du groupe PSA Peugeot Citroën reconnaissait avoir reçu 550000 euros de la «caisse de secours mutuel» de l'UIMM (patronat de la métallurgie) à l'issue d'une grève de six semaines en 2007 dans son usine d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis).

Selon les syndicats, cette somme aurait servi à payer des intérimaires en remplacement des grévistes (suite au mouvement à Aulnay du 28 février au 10 avril 2007) et constituerait donc une atteinte au droit de grève. Et ne serait jamais qu’une manière d’avoir « brisé la grève ». Evidemment, du côté du patronat on ne l’entend pas de cette manière…

La «caisse de secours mutuel», baptisée Epim et valorisée environ 600 millions d'euros, intéresse actuellement de près la justice qui enquête sur la destination de 19 millions d'euros, retirés en liquide de la caisse Epim entre 2000 et 2007 et pour lesquels l'ancien président de l'UIMM, Denis Gautier-Sauvagnac, refuse de donner le nom des bénéficiaires.

Précisons que le principe de ce type de caisse est prévu par le Code du Travail, selon lequel «les syndicats professionnels peuvent constituer entre leurs membres des caisses spéciales de secours mutuels et de retraites».

Source : Libération