Suite à l'échec de la reprise d'Opel par le groupe Fiat (c'est Magna qui emporte "le morceau"), certains analystes économiques avaient rapporté que l'italien pourrait bien se retourner vers PSA pour tenter de les convaincre de rejoindre l'alliance Fiat/Chrysler qui, à elle seule, ne suffira pas à créer un groupe puissant et solide.

Jusqu'à présent, PSA n'avait jamais vraiment répondu à ces rumeurs mais visiblement, la donne a changé depuis le "départ" de Christian Streiff. Les Echos qui se sont entretenus avec Thierry Peugeot, président du Conseil de Surveillance de PSA, rapportent que l'idée d'une alliance est maintenant à l'ordre du jour.

Thierry Peugeot : "Les objectifs qui ont été fixés depuis longtemps sont, croissance, rentabilité et indépendance. La famille n'est pas du tout opposée à regarder un certain nombre d'alliances ou de rapprochements."

Face à la crise et surtout aux récents movements dans le secteur de l'industrie automobile, PSA est aujourd'hui convaincu qu'un rapprochement ou des alliances sont nécessaires pour passer le cap. La seule condition pour la famille Peugeot qui contrôle 30% du capital du groupe PSA est simple : rester actionnaire de référence du constructeur français.