Petit Le Mans se présente. Cette année, cette course compte à la fois pour le championnat ALMS et pour l’ILMC ; c’est dire si les enjeux sont importants. Le rendez-vous est fixé au week-end prochain.


Du côté du OAK Racing, une seule Pescarolo à moteur Judd, la n°35, sera alignée. Ce qui s’explique : « participer aux trois épreuves de cette série internationale pour une équipe privée française est un véritable challenge. Technique, sportif, mais aussi logistique et financier, même avec un seul prototype. En effet, le périple autour du monde de la voiture la maintient loin des ateliers pendant trois mois. La n°24 a dû restée en France pour ne pas retarder la préparation technique de la saison 2011 et permettre le développement et les essais programmés dès la clôture de la saison, notamment avec Dunlop, le partenaire pneumatiques de l’équipe. »


A épreuve spéciale, équipage spécifique : un équipage de trois gentlemen drivers, dont Jacques Nicolet, a été constitué. Le patron du team sera rejoint par Frédéric Da Rocha et Patrice Lafargue. Ces trois pilotes seront coachés par un des pilotes professionnels du team, Matthieu Lahaye.


Le team vient de participer aux deux journées d’essais privés organisés sur le circuit de Road Atlanta, les 25 et 26 septembre. François Sicard, dorénavant directeur général à plein temps, explique les objectifs de l’écurie : « Tout ou presque est à découvrir à Road Atlanta, malgré notre expérience acquise aux 24 Heures du Mans et en Le Mans Series. Nous ne visons donc pas une démonstration de performance pure de notre LMP2 dès cette année, face à des équipes rodées à l’ALMS et un plateau de voitures conçues et préparées pour cette série. Les deux journées d’essais privés des 25 et 26 septembre ont été riches d’enseignement, mais l’épreuve elle-même sera abordée avec la philosophie d’un roulage en conditions de course. »


Ces propos sont complétés par le nouveau team manager, l’ancien pilote Sébastien Philippe : « Au cours des deux jours d’essais, j’ai été surpris par la facilité d’adaptation des trois pilotes, Jacques Nicolet, Frédéric Da Rocha et Patrice Lafargue. Leurs chronos sont assez proches du temps de référence établi par Matthieu Lahaye. Matthieu, qui est ici à titre de coach, a réussi à les mettre en confiance et c’est primordial sur ce circuit compliqué. Il semble qu’il y ait autant à gagner sur ce terrain que sur celui de la technique pure. La course s’annonce néanmoins délicate. Il y aura plus de 45 voitures en piste. Cela fait une densité de 11 au km, la plus importante de l’année. Sur le Hungaroring où déjà le trafic était compliqué à gérer, on était « seulement » à 8. De plus, ici outre les catégories habituelles des 24 Heures du Mans, on va trouver des GT3 et des LMPC, qui sont des FLM version ALMS, avec une configuration moteur différente. Donc beaucoup de monde sur la piste, des catégories supplémentaires, et un tiers du circuit où on ne peut pas doubler !  Un des points positifs, ce sont les pneus Dunlop qui ont montré un bon grip et une excellente longévité. Il faudra surtout savoir ne pas se précipiter. »