Le Peugeot Boxer est une vieille connaissance. Apparu au cours de l’année 1994, il a été modernisé en 2002 pour faire face aux assauts de la concurrence. Depuis, il a donné naissance à une seconde génération. Mais sur le marché du VO, le modèle de 2002 a de beaux restes.

Le Peugeot Boxer est issu d’un programme partagé entre PSA Peugeot-Citroën et Fiat Auto. Lorsque la version remodelée du Boxer apparaît en 2002, le VUL Peugeot a déjà été produit depuis 1994 à plus de 300 000 exemplaires dans l’usine italienne de Val di Sangro où sont également fabriqués ses frères jumeaux. L’arrivée de nouveaux concurrents menaçants (Mercedes Sprinter à moteurs CDI et, surtout, Renault Master) avaient rendus indispensable sont restylage. Ce qui fut fait au printemps 2002.

Du modèle originel, le Boxer 2002 reprend les 4 empattements, les 3 hauteurs de pavillons et les capacités allant de 7,5 à 14 m3 utiles. Le modèle 2002 se reconnaît à ses nouvelles optiques doubles ainsi qu’à sa planche de bord inédite (reprenant le principe très apprécié du levier de vitesse « joystick »). Ce n’est pas sur leurs qualités intrinsèques qu’il est possible de choisir entre un Peugeot Boxer et son cousin Citroën Jumper. Mais plutôt sur la diversité de l’offre. Ainsi Peugeot proposait une version 2,9 t à empattement moyen, ainsi que des minibus 9 places à pavillon surélevé non retenues par Citroën. A noter aussi l’existence d’une version à transmission 4x4 enclenchable, uniquement prévue avec le moteur 2.8 de 127 ch, mais proposée en fourgon (PTAC 3,3 et 3,5 empattements courts, moyens et longs) châssis-cabine, plateau-cabine et plancher cabine. Cette transmission, élaborée par le spécialiste Dangel, pouvait être complétée par un réducteur et un verrouillage de différentiel arrière. Elle était par contre incompatible avec l’ABS ( qui était disponible en option sur l’ensemble de la gamme). En 2004, pour sa fin de carrière, le Peugeot Boser a eu droit à une version 146 ch du 2,8 d’origine Sofim-Iveco.

Le Peugeot Boxer bénéficie également d’un très grand nombre de variante élaborées par les carrossiers constructeurs sur la base des différents modèles châssis-cabine. Ajouté au nombreuses configurations usine (au nombre de 146) cela donne un choix particulièrement vaste, un des atouts de la famille SevelSud. Les fourgons bénéficient quand à eux d’un très grand nombre d’options, aussi bien en terme de confort (aide au stationnement, chauffage additionnel sur moteurs diesel, précautionneusement radiotéléphone, etc) qu’en terme de fonctionnalité (portes arrière battantes ouvrant à 270°, porte latérale gauche coulissante, etc).

Au chapitre fiabilité, le Peugeot Boxer est devenu au fil du temps très fiable. Mais cela n’a pas toujours été le cas. Les premiers moteurs n’étaient pas toujours sans soucis : le 1.9 XUD très fiable sur les autos du groupe PSA était surmené et la version turbo a justement connu quelques soucis au niveau du turbocompresseur très (trop) fortement sollicité. Idem sur les 2.5, un moteur qui n’était pas exempt de défauts de conception, notamment au niveau du refroidissement (gare au joints de culasse !). Mais avec les années, le modèle s’est considérablement amélioré côté fiabilité. Reste la finition « 100% Fiat »...

A noter, pour conclure, que le Boxer fut également proposé en versions GPL et GNV, disponibles dans les PTAC de 3,3 et 3,5 t en empattements moyens et longs. Ces deux motorisations « propres » bénéficiaient d’une préparation usine et donc des garanties contractuelles du constructeur. Les réservoirs de gaz étant logés sous le plancher, ceux-ci n’empiètent pas dans l’espace de chargement, un atout non négligeable.