La James Bond car la plus mythique est sans contestation possible la DB5, mais les épisodes « modernes » de l'agent secret britannique ont apporté du sang neuf avec la venue de l'une des dernières créations de Gaydon, la DBS.


A la première appréciation, on pourrait résumer la DBS à une DB9 ayant pris une bonne dose de stéroïdes. Mais la réalité est tout de même bien différente. La DBS ne peut pas être simplifiée et qualifiée de DB9-R, puisque bien des choses ont évolué sous cette robe qui est aujourd'hui la norme chez Aston Martin (en tout cas avant l'arrivée des prochaines générations).


Outre les changements esthétiques évidents, la plus grosse différence entre une DB9 et une DB6 se trouve à l'avant, sous le capot. La base est la même : le désormais traditionnel V12 6.0, sauf qu'il développe ici 517 ch à 6500 tr/mn, contre « seulement » 450 ch pour une DB9. Le gain en performance est évident et la DBS se permet de concilier le meilleur des deux mondes entre GT et sportive pure.


Aujourd'hui, les autos à moteur V12 atmosphérique se font très rares. On ne compte bien que certaines Ferrari et une Lamborghini à proposer ce type de motorisation, aux côtés de cette DBS.