Imaginez un peu, lors de sa sortie, l'EB110 SS proposait 600 chevaux et avait des performances à faire pâlir le reste de la production mondiale de sportives. Mieux encore, elle n'était pas difficile à conduire, à l'image d'une Lamborghini par exemple. Ce tour de magie avait été rendu possible par l'implication de grands noms de l'ingénierie contemporaine. Cette auto fait partie de notre patrimoine est il est fort dommage qu'elle ait connu une fin de carrière chaotique...

Quoi qu'il en soit, on pouvait alors difficilement que quelques années plus tard, une Veyron sortirait avec le double de puissance et encore plus de facilité de conduite. C'est effectivement assez incroyable de voir que les 600 chevaux de l'EB110 SS font désormais presque pâle figure devant les supercars contemporaines de presque 1000 chevaux. La palme revient évidemment à la Veyron SS, qui malgré ses 1200 chevaux, reste docile à conduire...

Je vous vois déjà venir, la Veyron « germanique » n'a pas le charme ni la notoriété d'une EB110 SS. Pourtant, un récent sondage sur un site anglais montre que plus de 70 % des internautes préfèrent la Veyron... Je pense qu'on est avant tout nostalgiques d'une certaine époque. Que l'on aime ou que l'on déteste la Veyron, je crois qu'elle ne prend pas une place moins importante que l'EB110 SS. Plus important encore, elle perpétue la légende et la tradition.

Après tout, c'est cela qui compte...Cela nous permet de rêver à l'avenir et d'une nouvelle Bugatti qui «atomiserait» l'actuelle Veyron... y croyez-vous ? Moi oui.

Mais une chose est sûre, aucune ne nous fera oublier la fabuleuse épopée de cette EB110.