Étant un peu située à la croisée des chemins, je me demande comment la Enzo sera considérée dans quelques années. Plus docile que la F50 et technologiquement beaucoup plus simple qu'une LaFerrari, c'est peut-être l'une des supercars de Ferrari qui offre l'expérience de conduite la plus pure. On mettra de côté les 288 GTO et autres F40 qui, malgré leur aura incomparable, sont autrement plus complexes à maîtriser...

La Enzo offre pour commencer une ligne assez simple, même si l'aéro est évidemment extrêmement bien étudié. Regardez d'ailleurs ce diffuseur à l'arrière, absolument monstrueux. Cela évite un aileron, et c'est probablement plus efficace !

Côté moteur, le V12 6,0 développe ici 660 chevaux perchés à 7800 tours ! Cela peut désormais paraître « peu » au vu de la puissance affichée par les supercars d'aujourd'hui, mais il faut admettre que cela peut suffire dans la plupart des situations.

Continuons un peu au chapitre des chiffres. Son 0 à 100 est expédié en moins de 4 secondes, elle avale le km DA en moins de 20 secondes et elle est capable de dépasser les 350 km/h en vitesse de pointe... Finalement, c'est pas si mal que ça !

Produite à 399 exemplaires, cette rareté s'échange aujourd'hui contre un petit d'euros... Un placement certain, reste à convaincre son banquier...

Évidemment, quand on est capable de mettre ce tarif là dans une auto, on songe aussi à dépenser quelques dizaines (voir centaines !) d'euros pour remettre un badge sur le nez de l'auto... à moins qu'Eddy ait voulu se faire plaisir en s'offrant un petit souvenir ?