Enchaînement logique.. entre la F40 d’hier, et l’Enzo qui arrive demain, voilà la F50.. évolution chronologique qui sera agrémentée d’autres merveilles qui viendrons ponctuer cette série dans les jours a venir.. Etouffée par ces 2 personnalités exubérantes, la F50 pourrait sembler la plus timide du lot, et pourtant malgré ses courbes douces ce n’est pas une tendre..

Elle fait honneur au blason frappé sur son capot avec une virulence dont seul Ferrari a le secret.. Par rapport à sa descendante elle propose un concept certes moins extrême, mais pas forcément plus performant.. Car si le caractériel V8 biturbo de 478 chevaux est remplacé par un V12 atmosphérique de 520 chevaux, le poids augmente dans des proportions plus importantes faisant passer l’auto de 1100 a 1350 kilos..

Rien d’alarmant, puisque le 1000 mètres départ/arrêté est dégoupillé en 21,7 secondes contre 21 pour la F40, et la vitesse de pointe s’établit à 325 km/h contre 324..

Cependant elle semble offrir une facilité de prise en main, et des manières bien plus civilisées que son aînée, permettant ainsi une exploitation de ces performances élevées bien plus aisée..