La Murcielago était la première véritable auto construite sous l'aire Audi, après le rachat par la marque allemande. Le gros coupé à moteur V12 aura tenu un peu moins de dix ans au catalogue de Lamborghini (soit presque autant que la Gallardo), une belle longévité pour un outil toujours aussi brutal, et ce, malgré la démocratisation de la transmission intégrale. Début 2011, Lamborghini dévoile la tant attendue remplaçante, l'Aventador.


La recette est exactement la même que pour la Murcielago, et même la Diablo : un (très) gros coupé à moteur central arrière, un V12 atmosphérique 6.5 développant ici 700 ch. La puissance est principalement envoyée aux roues arrière (la charge sur le train avant varie de 10 à 30 %). Avec un 0 à 100 km/h abattu en trois secondes, nous sommes là tout proches des départs canon d'une Veyron, ou bien encore d'une GT-R. Mais la franco-allemande et la japonaise n'ont certainement pas la bestialité et les mensurations (plus de 2,2 mètres de large avec les rétroviseurs !) de l'italienne.