A son lancement la Lamborghini Murcielago était attendue au tournant, car elle fut la première auto construite sous l’ère Audi, et qui avait pour lourde tache de remplacer la charismatique Diablo.

Et le moins que l’on puisse dire c’est qu’elle se montra en tous points largement supérieure à sa devancière. Techniquement tout d’abord avec un morceau d’anthologie en guise de moteur, un V12 6.2l d’une puissance de 579 chevaux au caractère brutal, et à la musicalité inoubliable. Sur le plan dynamique, terminé la Diablo au comportement caricatural qui refuse de tourner dans le sinueux, et dont l’endurance du freinage était indigne de son rang, et place à une sportive équilibrée, vivante et efficace.

Bien sur elle avait quelques défauts de jeunesse mais qui furent corrigés, et l’auto bonifiée avec les évolutions connues comme l’intimidante LP640, ou la très impressionnante LP670-4.

Concernant l’exemplaire d’aujourd’hui et sa teinte surprenante, c’est étonnant et loin d’être désagréable.