Lorsque l'on aborde Lancia, comme ne peut parler de la Stratos, cette auto qui a fait et fait toujours rêver de nombreux passionnés d'automobiles à travers le monde. Si Lancia est aujourd'hui quasiment mort (et déjà déclaré mort en France depuis le printemps dernier), la marque italienne rayonnait autrefois, et surtout grâce au sport automobile. Malheureusement, Lancia doit aujourd'hui « faire de la place » pour un certain Alfa Romeo qui revit grâce à la présentation de la Giulia (même si l'on attend les versions les moins puissantes pour savoir si Alfa Romeo sera véritablement capable de faire des volumes).


Mais revenons-en à notre Stratos. Le petit coupé, à la base pensé pour la compétition, avait dû être produit à plusieurs centaines d'exemplaires au milieu des années 70 pour pouvoir courir en rallye. Lancia confie alors la production des 400 exemplaires de Stratos « Stradale » (route, en italien) à Bertone, déjà coutumier de l'assemblage d'autos italiennes.


A l'arrière, en position centrale, on retrouve le V6 emprunté à la Dino 246 GT. Enzo Ferrari n'était au départ pas vraiment pour prêter cette mécanique à Lancia, mais voyant le constructeur se tourner vers Maserati pour la motorisation, le gourou de Ferrari changea alors vite d'avis ! Les puissances de la Stratos s'échelonnaient ainsi de 190 ch pour la version de série à... plus de 500 ch sur la variante la plus extrême.