En regardant le titre de cette photo du jour, je vous avoue que j'ai eu un petit moment d'hésitation... car j'y ai lu Mansory. Tout comme d'autres «préparateurs» du genre, j'ai souvent un peu de mal avec leur recette de cuisine, qui consiste souvent à transformer une matière première délicate et raffinée en citrouille avariée.

Je me suis pourtant dit, allons-y sans a priori... Et cela n'a duré que quelques instants. La face avant «semble» désormais s'inspirer de celle de la Enzo, pour le reste, je ne vous fais pas l'affront de tout vous détailler.

Niveau motorisation, un gain est annoncé grâce à un travail sur l'échappement, mais tout cela mérite d'être vérifié au banc.

Et le clou: cet aileron arrière, qui n'en doutons pas, résulte d'une étude très poussée en soufflerie.

Cette Siracusa est une accumulation de pièces en carbone de plus ou moins belle facture. Comprendre: un étalage de pièces facturées à peu près 10x le prix qu'elles valent. Mais le pire dans tout ça, c'est qu'il doit y avoir un réel marché pour cela. Il doit y avoir des propriétaires de 458 qui estiment que Ferrari ne leur prend pas assez cher avec les différentes options usine (des pièces en carbone à 4000 euros l'unité...) et que donc, il faut voir plus grand, plus cher, plus ostentatoire.

A la rigueur, pourquoi pas ? Cela fait marcher des entreprises, cela fait plaisir aux propriétaires. Les autos se font prendre en photo, on écrit des articles dessus, vous réagissez, on parle du préparateur, le proprio est content, la boucle est bouclée !