A partir d'aujourd'hui se réunissent à New York les maires et les responsables municipaux de 46 villes les plus polluées ainsi que des représentants des milieux d'affaires. L'objectif : étudier les moyens efficaces pour lutter contre le réchauffement climatique et promouvoir les énergies propres. Le thème central est le bien-fondé financier et économique des mesures pour parvenir à faire diminuer la pollution. Les grandes villes participantes : Londres, Berlin, Bangkok, Le Caire, New Delhi, Jakarta, Johannesbourg, Karachi, Lagos, Melbourne, Rio de Janeiro, Séoul, Shanghai, Singapour et Sydney. Il y devient urgent de réduire les émissions de gaz à effet de serre comme le CO2 et instaurer des infrastructures économes en énergie. Les grandes villes comptent pour 75% de la consommation mondiale d'énergie ! Il s'agit de la 2e conférence sur le sujet : la première avait eu lieu à Londres en 2005 durant laquelle les responsables environnementaux d'une vingtaine de grandes métropoles avaient échangé des idées.

Kathryn Wylde, présidente du partenariat privé de New York City qui organise cette rencontre, a souligné : "En rassemblant les autorités des grandes municipalités, les représentants d'entreprises internationales pouvant offrir des solutions techniques et des institutions financières pour financer de nouvelles initiatives, cette réunion devrait être plus qu'un simple lieu de discussions abstraites. La rencontre prévue du 14 au 17 mai devrait donner lieu à des initiatives conjointes s'appuyant sur le potentiel économique combiné de ces grandes villes. Baptisée "C40 Large Cities Climate Summit", elle est organisée en conjonction avec l'Initiative sur le climat de la fondation créée par l'ancien président américain Bill Clinton qui viendra pour prononcer un discours le 14 mai." Kathryn ajoute que les autres sujets de discussions prévus portent sur les moyens de lutter contre les encombrements, de développer des sources d'énergie renouvelable, d'accroître le volume de recyclage des déchets, de réduire les gaspillages municipaux et d'améliorer les transports en commun. D'après elle, ce sera l'occasion pour les maires américains d'agir contre le changement climatique et de se démarquer de la politique du président George W. Bush qui persiste à refuser des réductions contraignantes des émissions de gaz à effet de serre prévues dans le protocole de Kyoto. Bien dit !