Aujourd'hui à Bangkok (Thaïlande), des scientifiques et des diplomates se réunissent afin de rendre leur rapport sur les moyens d'atténuer le changement climatique, dernière partie du rapport final du GIEC. Ce 4e rapport du GIEC (le précédent remonte à 2001) devrait être rendu public à la mi-novembre à Valence (Espagne) avant la conférence annuelle des Nations unies sur le climat à Bali en décembre. Cette fameuse question va être mise sur la table lors de la réunion : combien coûtera la réduction des émissions de gaz à effet de serre et qui paiera ? Le rapport 2007 du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) évoque les éléments scientifiques de l'évolution du climat, les conséquences, la vulnérabilité au changement climatique, les mesures d'adaptation et les mesures d'atténuation. Des écologistes pensent que les Etats-Unis, l'Australie et l'Arabie saoudite essayent de réviser à la baisse les recommandations par rapport au projet de texte qui souligne que diminuer les émissions coûterait moins de 3% de la croissance annuelle de l'économie mondiale. Pour le président du GIEC, R.K. Pachauri, "il y a beaucoup de choses faisables sur le court terme pour limiter le réchauffement climatique, notamment l'investissement dans l'efficacité énergétique ainsi que la réforme du secteur agricole. Que le monde accepte ou non d'agir dépendra du coût qu'il attribuera à l'alternative qui est de ne rien faire." Vu le contexte politique, économique et environnemental actuel, les constructeurs automobiles et les groupes pétroliers vont devoir s'adapter rapidement !

Source : AP