Red Bull, la marque de boisson énergisante, grand sponsor du sport automobile international débarque en France. Si vous habitez Paris, vous n’y avez sans doute pas échappé. Des escouades de demoiselles aux allures de top modèles arpentent toutes les artères de la capitale au volant de leur Mini un peu spéciale (cf. photo), un pick-up… Cela, c’est pour le folklore, pour que les mecs, aux terrasses de café, sortent la main de leur poche…

Sur le fond, l’entreprise autrichienne de Dietrich (Didi) Mateschitz peut dorénavant commercialiser sa boisson en France après douze ans d'interdiction.

Le groupe autrichien consacre 15% de son chiffre d'affaires au sport. Outre plusieurs clubs de football, dont le Red Bull Salzbourg, ses principaux investissements concernant évidemment les deux écuries de Formule 1 : Red Bull et Toro Rosso, pour un investissement total de 300 millions d'euros.

C’est en 1983, après avoir acquis la licence auprès du fabriquant thaïlandais TC Pharmaceuticals avec lequel il s’associe, que Dietrich Mateschitz fonde Red Bull près du lac Fuschl, dans la région de Salzbourg. Il lance sa boisson sur le marché autrichien en 1987. A partir de là, la renommée de la boisson, d’abord underground, va croissante. Jusqu'au début des années 1990, la plupart des pays européens en interdisent l'importation. En cause, un taux élevé de caféine et les effets incertains de la taurine. Il faut attendre 1992 pour que Red Bull voit les barrières réglementaires tomber. En 1997, Red Bull débarque aux Etats-Unis.

C’est aujourd’hui au tour de la France. Mais pour parvenir à pénétrer le marché français, Red Bull aura dû pour la première fois modifier la recette de sa potion magique. La taurine est remplacée par un autre acide aminé, l'arginine.

Red Bull en chiffres

  • 3,5 milliards de canettes vendues en 2007, dans plus de 140 pays.
  • PM mondiale des boissons énergisantes : 70%
  • CA 2007 : 3 milliards d'euros, (+16,6 % vs. 2006)
  • Effectifs : 4600 salariés
  • Usines en Autriche et en Suisse
  • Capital : Dietrich Mateschitz 49 %, TC Pharmaceuticals 49 %.

Source: Le Monde