Cette réforme dont on attend la confirmation dans quelques jours chercherait à faciliter l'accès au permis et le rendre plus cohérent.

Automoto.fr nous livre les détails de cette refonte :

  • La modernisation de l'examen passe par l'informatisation. Examen comme enseignement se feront devant des ordinateurs qui permettront ainsi de passer son permis dans une autre langue que le français.
  • L'épreuve de conduite reste d'une durée de 35 mn mais l'erreur ne devrait plus être forcément et bêtement éliminatoire car c'est l'ensemble de la prestation qui sera jugée, façon bilan de compétences. Cela pourrait permettre à 15% des recalés aujourd'hui d'obtenir leur permis (et cela le retirerait à combien de lauréat ?)
  • La conduite accompagnée qui permet à 70% des candidats issus de cette formation d'obtenir leur permis du premier coup sera incitée fiscalement. Une partie du coût des cours pourra être déduit de ses impôts tandis que le détenteur du permis qui sera passé par la conduite accompagné verra son permis validé (obtention des 12 points) dès la première année de conduite sans infraction, contre 3 pour le cheminement classique.
  • Une visite obligatoire au bout d'un an de permis sera vraisemblablement mise en place. Elle prendra la forme d'une discussion avec un comité composé de professionnels de la route qui jugeront de la "bonne mentalité" du jeune conducteur. Comptez un tarif de quelques dizaines d'euros à la charge du diplômé.
  • L'Etat pourrait instaurer un Livret d'Epargne Conduite à un taux intéressant qui serait ouvert dès le plus jeune âge afin d'obtenir la somme nécessaire pour passer son permis à sa majorité.
  • Un fond de garantie pourrait être créé afin de servir de caution auprès des banques qui refusent systématiquement de prêter aux jeunes étudiants.
  • La plaie du permis de conduire, ce sont les délais d'attente pour obtenir une date d'examen. Pour accélérer la procédure qui est exclusivement postale, l'Etat songe à informatiser le processus et développer les communication par e-mail. Le recrutement de 200 inspecteurs est apparemment envisagé.