La direction de Renault a présenté une liste de mesures visant à améliorer la compétitivité aux partenaires sociaux au cours de la seconde réunion d'un processus de discussion engagé voilà une semaine. Comme c'était attendu après la mise en avant de l'accord signé avec les sites espagnols, pour maintenir les sites de production en France, Renault demande à ses employés hexagonaux plus de flexibilité tout en prévoyant une réorganisation de certains services non productifs. Notons tout de même l'emploi du conditionnel dans le communiqué du porte-parole de Renault :


« La direction a déclaré que dans le cadre d'un accord global sur l'ensemble des mesures proposées au cours du cycle de négociations, elle pourrait s'engager à ne pas fermer d'usine en France malgré un marché européen sans véritable croissance à l'horizon du plan stratégique 2016. »


Renault estime que ses usines françaises ont un coût du travail supérieur aux sites espagnols et britanniques de l'ordre de 15,000 euros par an et par personne. La restructuration envisagée par Renault doit amener à un regroupement en 2 Pôles régionaux (Est et Nord-Ouest) des sites de production afin de mutualiser les activités dites back-office (celles qui ne participent pas directement à la production comme la comptabilité, les ressources humaines, ...etc) et donc réaliser des économies d'échelle et faciliter la mobilité.


Les syndicats ont regretté le peu de détails chiffrés donnés par la direction qui évoquera plus longuement le volet « flexibilité «  lors de la réunion du 29 novembre.