Rappel de la question :

Qui est ce monstre sacré de l’industrie française, mort en prison ?


Réponse :

Après qu’il eut reçu la Grand-croix de la Légion d’Honneur pour sa contribution à la victoire des Alliés en 1918, Louis Renault développe un empire automobile jusqu’au début de la Seconde Guerre mondiale. Mais son attitude ambiguë durant celle-ci lui vaut l’acharnement de la presse, qui, dès la Libération de Paris, l’accuse de collaboration avec l’ennemi. En dépit de sa maladie déjà avancée (grave insuffisance rénale), il va être emprisonné à Fresnes et y mourir un mois plus tard, non sans y avoir été sauvagement battu, le 24 octobre 1944, à l’âge de 67 ans.