C'est difficile à imaginer, mais en 1972, 18 000 personnes trouvaient la mort sur les routes françaises. Trente ans plus tard, elle est tombée à 3 645 victimes. Entre-temps, ont été instaurés de nouvelles limitations de vitesse, l'obligation de porter un casque pour les deux roues et de mettre la ceinture à l'avant puis à l'arrière pour les voitures, l'abaissement des limites d'alcoolémie tolérées et l'installation des radars, sans oublier évidemment les progrès considérables des voitures elles-mêmes.
Le Royaume-Uni est à 28 décès par million d'habitants, la Lituanie à 100
Mais c'est loin d'être une tendance se limitant à nos frontières. Bien au contraire même, puisque la baisse de 8 % de la mortalité routière de 2011 à 2012, aussi flatteuse paraît-elle, place la France légèrement en dessous de la moyenne européenne, située à -9 % avec un total de 28 000 victimes recensées, avec cependant des résultats disparates d'un pays à l'autre. Ainsi, le Royaume-Uni, 28 décès par million d'habitants, la Suède, 31, les Pays-Bas, 32, et le Danemark, 32, se placent parmi les meilleurs élèves quand la France en enregistre 56, avec une moyenne européenne à 55. À l'autre extrémité, la Grèce, 92, la Pologne, 93, la Roumanie, 96, et la Lituanie, 100, se placent en queue de peloton.
Siim Kallas, vice-président de la Commission européenne et commissaire chargé des transports, ne souhaite toutefois pas s'arrêter là : « notre ambition étant de réduire de moitié le nombre de décès sur les routes de l'UE d'ici à 2020, nous n'avons d'autre choix que de poursuivre sur notre lancée ».
Source : Le Parisien
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