Depuis son lancement (14 novembre), le X5 est disponible avec 3 motorisations : une essence (50i 450 ch) et deux diesels (M50d 381 ch et 30d 258 ch), toutes couplées à la boîte automatique à 8 rapports.

Pour ce premier essai, nous nous sommes concentrés sur le moteur qui représentera la majorité des ventes, à savoir le 30d qui a vu sa puissance progresser de 13 ch et son couple augmenter de 20 Nm par rapport à la précédente génération. Ce moteur est bien connu car il est présent sur de nombreux modèles de la marque, mais il est toujours aussi agréable. Bien évidemment, avec les 2 070 kg du X5, il se montre moins énergique qu’à bord d’une Série 3 par exemple mais avec son couple de 560 Nm, il n’a aucune difficulté à mouvoir ce nouveau X5. L’excellence de son mariage avec la BVA 8 rapports est toujours d’actualité même si on peut lui reprocher dans différentes situations un manque de rapidité lors des phases de rétrogradage. Un défaut qui peut être compensé en choisissant le mode sport ou en actionnant les palettes au volant. Le seul point noir de cette association réside dans la consommation. Lors de ce test réalisé sur les routes sinueuses des Cévennes, nous avons constaté une moyenne de 12 l/100 km. Un chiffre élevé qui peut s’expliquer par le relief, la boîte automatique et la transmission intégrale permanente. Toutefois, il faut saluer les efforts de BMW en matière de rejets de CO2 car ce nouveau X5 rejette 33 g de moins que l’ancien, soit un malus de 1 500 € contre 5 000 € auparavant.


À partir du début 2014, d’autres motorisations seront commercialisées dont le 4 cylindres 25d 218 ch, qui pourra être disponible en 2 roues motrices. Une association totalement inédite dont le principal avantage est de ne rejeter que 149 g/km. Arriveront également à cette même période le 40d de 313 ch et le 35i de 306 ch. En 2015, ce nouveau X5 sera disponible en version hybride rechargeable. Il est annoncé pour une consommation moyenne de 3,8 l/100 km, des émissions de CO2 inférieures à 90 g/km, un 0 à 100 km/h abattu en 7,0s et une autonomie en électrique de 30 km.


Essai vidéo - BMW X5 : l'amélioration continue

Pas grand-chose de nouveau côté comportement. Le X5 demeure toujours souverain sur route. Les mouvements de caisse sont plutôt bien contenus, le confort de bon niveau et il est possible d’optimiser la tenue de route en optant pour la suspension ou l’amortissement pilotés. Il faut noter d’ailleurs que les conducteurs qui prendraient l’option 7 places bénéficieront obligatoirement de la suspension arrière avec correcteur d’assiette automatique. Le compromis confort/efficacité a donc été encore amélioré. Même s’il se révèle particulièrement dynamique, ce X5 l’est toutefois un peu moins qu’un Porsche Cayenne, référence dans ce domaine, mais il se positionne clairement dans le haut de la catégorie des SUV.