Les prestations routières sont similaires à celles de la berline. Autrement dit orientées confort. La Superb est une voyageuse 4 étoiles qui bénéficie d’un amortissement souple, d’une insonorisation très soignée (notamment avec ce profil de break) et d’un moelleux de siège que votre séant affectionnera. Le système d'amortissement piloté à différents modes de conduite (Eco, confort, sport ou normal) présent sur notre version d’essai ne contrecarre pas cette tendance à la souplesse. Dynamiquement, elle s’avère moins pointue qu’une 508 SW (avec train avant à pivot découplé) ou qu’une Passat sur réseaux secondaires, notamment en raison de son empattement supérieur qui entrave l’agilité globale. Toutefois, le break se montre très rassurant et surtout facile à conduite. Les grandes autoroutes sont définitivement son terrain de prédilection.

La Superb propose au choix sept niveaux de puissance quasiment tous neutres au malus : quatre en essence (125/150/180/280 ch) et trois en diesel (120/150/190 ch). Selon la motorisation retenue, elle peut se décliner en traction avant ou avec transmission intégrale, et avec boîte de vitesses manuelle ou automatique à double embrayage. Tous les moteurs disposent de série du système Start&Stop et de la récupération de l'énergie au freinage, et tous sont conformes à la norme antipollution Euro 6, obligatoire pour les nouveaux modèles depuis septembre 2014. En essence, c’est vers le très performant 1.4 TSi 150 à désactivation de cylindres (Cod) que l’on vous conseille de lorgner. L’offre diesel, qui représente près de 80 % des ventes, s’articule essentiellement autour du 2.0 TDI 150 ch. Ce dernier peut être associé à une transmission intégrale ou à simple traction avec boîte mécanique ou DSG. Très discret à l’oreille, il compte sur son couple maousse (340 Nm) pour assurer un bon agrément. Il emmène sans faiblir le grand break au-delà des 100 km/h en moins de 9 secondes avec des reprises correctes. La consommation réelle moye+nne flirte avec les 7,5 l/100 km.