Hyundai France a fait le choix de n’importer qu’une seule motorisation pour cette version restylée. Désormais le Santa Fe devra compter exclusivement sur un 4 cylindres diesel 2.2 CRDi dont la puissance a été portée à 200 ch. Revisité pour répondre aux normes Euro 6, ce moteur présente l’avantage d’être associable à plusieurs transmissions : 2 ou 4 roues motrices et boîte mécanique ou boîte automatique.

Cette puissance conséquente (200 ch) ne se reflète pas au volant. Notamment sur notre version d’essai, 4 roues motrices associées à la boîte automatique et à l’option 7 places qui dépasse les deux tonnes (2 003 kg). L’agrément est toutefois au rendez-vous grâce au bon travail de la boîte automatique qui enchaîne les rapports avec douceur et fluidité.

D’une manière objective, cette version haut de gamme « Executive » (49 700 €) n’est pas adaptée au marché européen puisqu’elle écope d’un malus de 3 000 € (179 g de CO2/km) et se montre assez vorace. Nous avons relevé une moyenne de 10,3 l/100 km. Heureusement, les versions deux roues motrices et 4 roues motrices associées à la boîte mécanique limitent les rejets à 149 g de CO2/km (900 € de malus).

Le Santa Fe très prisé aux Etats-Unis est indéniablement taillé pour avaler les kilomètres. La discrétion du diesel, la bonne insonorisation et la présence d’un train arrière multibras rendent les voyages agréables. Le coréen répond aussi présent sur les reliefs difficiles (montagne, hors-piste, etc.) puisqu’il dispose d’une aide à la descente et d’un blocage de différentiel central, héritages de son passé de baroudeur.

Contrairement aux apparences, le Santa Fe ne cantonne pas ses talents aux lignes droites. Si la direction n’offre pas un grand ressenti, on apprécie la bonne maîtrise du roulis en courbe. La ville n’est pas son terrain de prédilection du fait de son gabarit XXL (4,69 m) et de sa ceinture de caisse haute qui pénalise la visibilité mais ces obstacles au stationnement sont largement compensés par la présence d’une précieuse caméra 360°.