La National Highway Transport Safety Administration (NHTSA) travaillait déjà depuis plusieurs mois sur cette affaire d'airbags défectueux dont on sait qu'elle a occasionné plusieurs dizaines de victimes et au moins 6 décès, sur des véhicules de marque Honda. La marque japonaise qui n'avait pas rendu publics ces faits a été mise sous pression l'an dernier par la NHTSA et condamnée. Takata détenant près du tiers du marché des airbags, ce sont des millions de véhicules qui étaient potentiellement concernés et effectivement, plusieurs millions ont déjà fait l'objet d'un rappel aux USA et en Asie.
Le problème se situe au niveau du mauvais collage des airbags qui peuvent de ce fait laisser se propager de la moisissure dans des régions humides. Celle-ci affecte ensuite le gaz propulseur qui devient trop déflagrant, ce qui provoque des explosions trop puissantes et des projections de petites pièces de métal potentiellement dangereuses.

La NHTSA pas satisfaite de la coopération de Takata et des 17 millions de rappels déjà lancés a poussé l'entreprise japonaise a élargir encore plus ces derniers. Ainsi, la procédure concerne dorénavant 33,8 millions de modèles en comptant les rappels déjà prononcés, ce qui dépasse l'opération de General Motors concernant ses contacteurs défaillants qui avait atteint 27 millions d'autos. Les premières autos concernées datent de 2001.
Cette affaire concernerait également l'Europe et notamment Toyota sur les Corolla et Yaris.














Déposer un commentaire
Alerte de modération
Les données que vous renseignez dans ce formulaire sont traitées par GROUPE LA CENTRALE en qualité de responsable de traitement.
Les données obligatoires sont celles signalées par un astérisque dans ce formulaire.
Ces données sont utilisées à des fins de :
Vous disposez d’un droit d’accès, de rectification, d’effacement de ces données, d’un droit de limitation du traitement, d’un droit d’opposition, du droit à la portabilité de vos données et du droit d’introduite une réclamation auprès d’une autorité de contrôle (en France, la CNIL).
Pour en savoir plus sur le traitement de vos données : Politique de confidentialité
Alerte de modération