Et plus exactement embouteillé. Trois organisations syndicales n'ont pas supporté que la justice ne donne pas tort à UberPop. Taxis de France, le collectif des taxis parisiens (CTP) et l'Association française des Taxis (AFT) appellent ainsi "à réagir avec ferveur et fermeté à cette injustice", une sémantique qui ne laisse rien présager de bon pour le citoyen lambda qui devra sans doute faire preuve de résilience pour vaquer à ses occupations quotidiennes. "Une grande mobilisation" à partir de lundi 05h00 autour des aéroports de Roissy, en direction du nord et de l'Est de Paris et au départ d'Orly, vers l'entrée sud de la capitale, ainsi qu'à l'Ouest par la Porte de Saint-Cloud est ainsi attendue.


Maintenant, la phraséologie guerrière du chef des troupes Ibrahima Sylla ne rencontre pas d'écho auprès du représentant de l'intersyndicale des taxis à l'origine de mouvements contre la concurrence de certains véhicules, soit les VTC mais aussi les motos-taxis. Nordine Dahmane a indiqué pour sa part ne pas vouloir déranger les gens à l'approche de Noël, alors qu'ils sont en train d'acheter leurs cadeaux. "Les décrets sont en train d'être négociés. La balle est dans le camp du gouvernement" a-t-il rappelé. C'est en effet parce que les dispositions prises l'ex ministre Thevenoud n'ont pas été suivies de décrets d'application que la justice n'a pu éteindre l'application UberPop. Ceci dit, l'intersyndicale doit se réunir demain lundi à 16h pour décider d'un éventuel mouvement en janvier.