Le film mettant en scène le camp des chauffeurs de taxi et celui partisan de l'ouverture du marché avec l'arrivée d'acteurs tel que Uber est sans fin. Il faut dire que la petite start-up du début (créée il y a seulement cinq ans) est aujourd'hui devenue un ogre aux tentacules internationales capables de faire de l'ombre au très mature marché du taxi. La principale discorde qui est au centre de l'opposition entre chauffeurs de taxi et Uber est la concurrence déloyale puisque les chauffeurs d'Uber n'ont pas de licence à avoir et le VTC (véhicule de tourisme avec chauffeur) est bien plus facile à mettre en circulation qu'un simple taxi, d'autant plus que les chauffeurs de taxi se revendent entre eux les licences à prix d'or.
Si en France la situation est pour l'heure relativement stable malgré quelques tentatives de l'Etat de contrer l'avancée des VTC, en Allemagne, les choses évoluent plus vite. Le tribunal de Francfort vient en effet d'interdire purement et simplement à Uber d'exercer en Allemagne. La raison est simple : le manque « d'autorisations » des chauffeurs. En Allemagne, un chauffeur dit « privé » a le droit de transporter des personnes contre de l'argent seulement s'il n'y a pas de bénéfices. Or, Uber prélève de son côté les traditionnels 20 % sur les courses, ce qui fait que le trajet n'est plus à prix coûtant, les chauffeurs sont donc hors la loi.
Uber a annoncé vouloir faire appel, mais en attendant le second jugement, si Uber continue ses activités, ce sera 250 000 € d'amende par trajet effectué...
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