Ici, il ne faut pas faire n'importe quoi. Les pièces de seconde main ne sont pas toutes à conseiller, notamment en terme de sécurité. Mais pour nombre d'entre elles, il n'y a que peu de différence avec une pièce neuve, pour un prix en moyenne 50 % moins cher.

Aller chercher une pièce chez un casseur est un acte qui reste pour beaucoup inenvisageable. Pourtant, l'image des casses crasseuses et puantes où les véhicules restent des années stockés sur des parcs inaccessibles est aujourd'hui presque révolue. La profession à fait sa révolution, et aujourd'hui on parle plus de "déconstructeur" et de "recycleur" que de "casseur".

Pour toutes les pièces qui ne touchent pas à la sécurité de la voiture, aller chercher une pièce d'occasion est un réflexe qui vous fera gagner pas mal d'argent. Un phare, un feu, un rétroviseur, une aile ou même une portière, un bouclier ou des jantes, toutes ces pièces peuvent sans souci s'acquérir d'occasion. En réalité toutes les pièces de carrosserie sont éligibles à cette filière. Le seul problème résidant parfois dans l'absence de la bonne couleur…

D'autre pièces de structure, qui ne sont pas censées bouger avec le temps peuvent aussi s'acquérir d'occasion : bras de suspension, essieu, colonne de direction, ou roulements dans une moindre mesure peuvent convenir. Nous serons plus prudents avec les alternateurs, démarreurs, boîte de vitesse et moteur, pour lesquels il est parfois difficile de connaître le kilométrage déjà parcouru et surtout, restant à parcourir.

Par contre pour toutes les pièces touchant à la sécurité, l'achat en seconde main est déconseillé : disques, plaquettes, tambours, amortisseurs, pneus, flexibles, etc…

Donc en choisissant bien sa pièce, il est possible de réaliser de belles économies. Ceci est surtout valable pour les pièces importantes, chères en neuf ou même en échange standard. Il faut bien sûr compter ensuite que la main d'œuvre sera au prix "normal".